Lina… Hola Mexique…

Lina nous livre ses premières impressions… dans la langue de Cerventes… puis dans celle de Voltaire

«En general soy más vegetariana que nada y si llego a comer carne, suele ser pollo; sin embargo, en menos de una semana comí toda la carne roja que correspondía a mi dieta de tres meses. Alimentos que sé que existen pero que jamás había probado o al menos no en la manera que se preparan aquí. Gran variedad de quesos (creo que jamás terminaré de probarlos todos), chocolate en todo y para todo momento (no faltan los pretextos para comerlo). Y jamás hubiera pensado que a los franceses les encanta comer compota de frutas.

Mi gran sorpresa fue encontrar en las tiendas la pequeña sección de comida “mexicana” (lo siento, eso es más gringo que mexicano). Es curioso que piensen que uno de los platillos principales de México son los burritos, realmente no lo es, en cambio los tacos y otras delicias que desafortunadamente no puedo preparar por falta de ingredientes … ¿qué es eso? ¡jugo de limón embotellado, no!

Sobre el idioma, es una locura tratar de aprender tantas palabras y frases, más cuando soy visual (creo que tengo que pedir que me escriban todo lo que me enseñan) y aveces mi pronunciación no es muy buena o llego a confundir las palabras, así es, he pasado por momentos graciosos por eso. Lo mejor es cuando llegan las clases de inglés y al final ya no sé en qué idioma tengo que hablar.»

Realmente no se compara el aprender el idioma en el país con los habitantes que en una escuela, en los cursos siempre nos decían -no olviden hacer los enlaces entre ciertas palabras- y aquí mis compañeros aveces me corrigen por ligar pas-encore. Por cierto, en una actividad de integración tenía que encontrar a una chica de Toulouse -es fácil encontrarla…- sí, pero cómo explicar que aún no llego a distinguir los acentos por región.

Espero con el tiempo finalmente llegar a soñar en francés y poder desenvolverme sin problema alguno. »

et en Francais…

« En général, je suis plutôt végétarienne et s’il m’arrive de manger de la viande, c’est du poulet ; cependant, en moins d’une semaine, j’ai mangé autant de viande rouge qu’en trois mois habituellement. J’ai aussi découvert des aliments que je n’avais jamais vus ou du moins pas préparés de cette manière. Une grande variété de fromages (je crois que je ne pourrai jamais les goûter tous), du chocolat dans tout et à tout moment (les prétextes ne manquent pas pour en manger). Et je n’aurais jamais pensé que les Français adorent la compote de fruits.


Ma grande surprise a été de trouver dans les magasins une petite section de nourriture mexicaine (désolée, c’est plus une version européenne que mexicaine). Il est curieux de constater qu’ici les spécialités du Mexique ce sont les burritos, alors que cela n’est réellement pas le cas ; en revanche, je ne trouve pas les ingrédients pour confectionner les tacos et autres délices … Et quoi ? Du jus de citron en bouteille, oh non !

 

En ce qui concerne la langue, c’est une folie d’apprendre tant de mots et phrases, d’autant plus que j’ai une mémoire visuelle (je n’arrête pas de demander à ce qu’on m’écrive tout) ; parfois ma prononciation n’est pas très bonne et il m’arrive de confondre les mots, ce qui a déclenché des situations plutôt drôles. Le mieux c’est quand, en sortant de cours d’anglais, je ne sais plus quelle langue je dois parler. 

 

On ne peut comparer le fait d’apprendre la langue dans un pays, avec les habitants, ou à l’école ; en cours, on nous disait toujours « n’oubliez pas les liaisons entre certains mots » et, ici, mes collègues me corrigent pour que je dise « pas-encore ». Pour mon activité d’intégration, je devais me mettre en relation avec une fille de Toulouse – facile à trouver – oui mais, comment expliquer que je n’arrive toujours pas à distinguer les accents régionaux ?

 

J’espère, avec le temps, commencer à rêver en français et me débrouiller sans problème dans toutes les situations.»